Gendarmerie nationale malgache
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1960 Ministère de rattachement : Ministère des Forces armées Effectifs : 12 399 Directeur général : Général de division Jean de Dieu Daniel RAMIANDRISOA Adresse : Commandement de la Gendarmerie nationale malgache Tél. : (+)261 34 14 019 02 Site Web : fr-fr.facebook.com/gn.madagascar/ Chargé de communication : Colonel Solofonirina ANDRIAMANANA Courriel : segdcre@gendarmerie.gov.mg Chargé des relations internationales : Chef d’escadron Derbas BEHAVANA Courriel : sricgn@gmail.com 
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Histoire
Avant l’indépendance, la gendarmerie française est présente dès la phase de conquête de Madagascar en 1895 sous la forme d’un détachement prévôtal. En 1906, la Garde indigène de Madagascar et dépendances est mise en place. Elle devient la garde de Madagascar en 1950. La Gendarmerie nationale malgache, Zandarimaria nasionaly (ZN), est créée par le décret n° 606102 du 14 mai 1960, qui regroupe la garde de Madagascar et les gendarmes malgaches servant dans la gendarmerie française. En 1969, le premier commandant malgache de la ZN est le lieutenant-colonel Richard Ratsimandrava. En 1975, la ZN change d’appellation pour devenir la Zandarimariam-Pirenena (ZP). En 1996, le secrétariat d’État chargé de la gendarmerie (SEG) est créé avant d’être dissous en 2002 et remplacé par le Commandement supérieur de la Gendarmerie nationale. En 2003, on revient à l’appellation de Commandement de la Gendarmerie nationale. En 2009, le SEG est restauré au Gouvernement, mais la gendarmerie malgache est toujours rattachée au ministère des Forces armées (MFA), au point de vue statutaire.
Organisation
La Gendarmerie nationale malgache est rattachée au ministère des Forces armées mais elle est représentée au sein du secrétariat d’État chargé de la Gendarmerie nationale.
Organisation centrale
Organisation territoriale
• 6 circonscriptions régionales de Gendarmerie nationale.
• 22 groupements.
• Compagnies.
• Brigades et postes.
Missions
Compétente sur 90 % du territoire et 81 % de la population, la gendarmerie malgache exerce des missions de police administrative, de police judiciaire et de police militaire définies par le décret n° 63-253 du 19 mai 1963 sur le service intérieur de la Gendarmerie nationale.
Elle participe aussi à la sécurité de nombreux sites et points sensibles.
Personnel
Du grade du gendarme stagiaire au grade de général de division, le personnel de la Gendarmerie nationale compte actuellement 12 399 personnels dont 847 officiers, 4 175 gradés et 7 377 gendarmes. Le recrutement se fait par voie de concours : chaque année pour les élèves gendarmes depuis 2009, et tous les 2 ou 3 ans pour les élèves officiers. Depuis 2012, la gendarmerie malgache recrute des gendarmes féminins.
Organismes de formation
• Académie militaire d’Antsirabe : formation des futurs officiers (concours direct) ; peloton interarmes (PIA) : par voie de concours professionnels ; pelotons des formations des militaires des cadres spécialisés (PFMCS) : concours direct ou professionnel.
• École supérieure de la Gendarmerie nationale de Moramanga (ESGN) qui présente différentes formations :
- centre de formation des gendarmes principaux (futurs gradés),
- formation de spécialistes : centre d’instruction automobile (CIA), technique d’investigation criminelle (TIC) – police judiciaire (PJ) – enquête judiciaire (EJ),
- formation des cadres et perfectionnement : cours de perfectionnement de commandant de brigade (CPCB) – chef de section des recherches criminelles (CRC) – cours de recyclage des officiers (CRO) – cours de perfectionnement des officiers subalternes (CPOS) – cours supérieur de commandement (CSC).
• École de la Gendarmerie nationale d’Ambositra (EGNA) spécialement conçue pour la formation des futurs gendarmes.
Principaux équipements
• Armement : pistolets automatiques de 9 mm ou de 7.62 mm de type MAS-MAC-MAB ou Pierrot-Beretta, fusils d’assaut russes ou chinois semi-automatiques, fusils français MAS 36.
• Véhicules : voitures Unimog, Jeep, Toyota, motocyclettes de type Honda, Yamaha, Mak, Kinlon, BMW.
• Moyens aériens : Alouette II.
• Moyens nautiques : vedettes et pirogues.
Coopération
La gendarmerie malgache a signé des conventions de coopération avec plusieurs pays, mais spécialement avec la France, qui dispose de 3 personnels de la coopération française au sein de l’institution, dont :
• deux officiers, un chef de projet et un officier expert en ordre public, travaillent en immersion au commandement de la gendarmerie malgache ;
• un officier, expert en formation, est détaché à l’école supérieure de la Gendarmerie nationale (ESGN).
La coopération intervient essentiellement dans le domaine de la formation et notamment en matière de gestion démocratique des foules, en intervention professionnelle et pour la formation et la préparation des gendarmes à différents concours et examens. Elle conseille et participe en matière de soutien et de gestion des personnels. Il s’agit bien d’une coopération car la gendarmerie malgache participe activement à l’amélioration du service de ses unités.
La gendarmerie malgache envoie des stagiaires dans les écoles nationales à vocation régionale du Cameroun, du Burkina-Faso, du Mali, du Gabon, du Bénin, du Niger et du Sénégal. De même, des échanges existent avec la Chine, l’Inde et la Roumanie.
La gendarmerie malgache participe activement aux différentes opérations de maintien de la paix, sur plusieurs théâtres d’opérations, aussi bien sur le continent africain (MONUC et MONUSCO au Congo et UNAMID au Darfour) que sur d’autres continents (MINUSTAH à Haïti).
© Les iconographies ont été fournies par les gendarmeries concernées