Qui sommes nous ?

SNHPG, 4 av. Busteau 94706 MAISONS-ALFORT Cedex - Tél.-Fax : 01 48 93 64 16 ou 06 66 85 61 76

ASSOCIATION D'INTÉRÊT GÉNÉRAL

TUNE SOCIÉTÉ D’HISTOIRE OUVERTE A TOUS CEUX QUI VEULENT CONNAÎTRE, COMPRENDRE, SOUTENIR L’UNE DES PLUS ANCIENNES INSTITUTIONS DE LA FRANCE 

A - Un constat : la gendarmerie, un patrimoine national trop longtemps méconnu et qui gagne en visibilité

Après avoir dirigé pendant cinq années le service historique de la gendarmerie nationale et craignant les effets de possible dilution d’une part, de baisse de production historique d’autre part, liés à la mutualisation de tous les services historiques, le général (2S) Georges Philippot créait en 2004 la société nationale de l’histoire et du patrimoine de la gendarmerie, à la tête de laquelle il était élu. Il faisait un constat plus pessimiste, parlant pour la gendarmerie d’un « patrimoine méconnu ». C’était un constat sévère mais réaliste même s’il avait donné avec le service historique et en partenariat avec la Sorbonne, dans le cadre du chantier porté par le Professeur Jean-Noël LUC, un élan inédit à la recherche.

Treize années plus tard, je voudrais rendre hommage à celui qui vient de « tirer sa révérence » à l’occasion de l’assemblée générale extraordinaire du 7 octobre 2017 à MELUN. La conviction du général PHILIPPOT était et reste que l’histoire de la gendarmerie constitue non seulement un patrimoine pour l’institution mais aussi et surtout une part non négligeable du patrimoine national. C’est d’ailleurs cette conviction que notre magnifique musée a voulu traduire. Le général rappelait ici même : « La Gendarmerie est constitutive de la nation française. Tout au long de l’histoire de la France, et surtout à partir du XVIIIe siècle, elle joue un rôle essentiel dans l’élaboration de l’identité nationale et le maintien de la cohésion sociale ; à ces titres, elle fait partie du patrimoine national, non pas en tant que produit de l’histoire mais en tant qu’acteur structurellement constituant de l’identité nationale. En effet par la fonction d’interdit qu’elle exerce dans l’application de la loi, par la représentation uniforme de l’État, de la même manière sur tout le territoire et surtout par son système militaire, aux caractéristiques trop souvent méconnues, elle a fortement contribué à la construction de l’identité nationale ». Il disait encore : « C’est dans l’histoire que l’on trouve la justification de l’existence de la Gendarmerie d’aujourd’hui. À partir de cette histoire, elle apparaît comme l’un des plus puissants moyens de construction de la nation et de maintien de la cohésion sociale, buts qu’elle atteint par les trois formes de son action : protéger le citoyen, garder l’État, défendre la nation. Cette capacité spécifique, elle la tient de son caractère militaire ».

L’œuvre réalisée par le général PHILIPPOT avec son équipe est immense et exceptionnelle et l’institution et notre Nation leur sont considérablement redevables. Cette profondeur historique lui aura en particulier permis de veiller à ce que la transition de la gendarmerie nationale au ministère de l’Intérieur se fasse dans le respect de ce qui constitue une force militaire. Cette profondeur et cette expertise sont indispensables à la formation des consciences des gendarmes alors que le contexte ambiant crée la confusion et les entraîne parfois dans des directions qui peuvent gravement porter atteinte à notre identité et à la sécurité des Français, les deux étant intimement liés. Ils le sont également pour nos élus et nos concitoyens pour les mêmes raisons. Comment ne pas saluer enfin son dernier chantier autour des gendarmeries du Monde. Oui, comme le montre l’annuaire disponible en ligne sur notre site, le modèle gendarmerie n’est pas isolé. Oui, comme le montre l’exposition sur les gendarmeries du monde au musée de Melun et dont il est le commissaire général, les gendarmeries constituent une réponse moderne aux défis de l’insécurité nationale et transnationale.

Oui, la gendarmerie a gagné en visibilité mais il faut sans doute encore renouveler d’effort, alors que la culture historique générale semble continuer à s’effondrer !

B - Des objectifs

La SNHPG-SAMG poursuit avec enthousiasme dans la continuité tout en prenant en compte de manière plus forte le soutien au musée, musée de France, à l’image d’une société des amis.

Faire connaître ce patrimoine

Au sein de la Gendarmerie elle-même, parmi ceux qui y servent, combien la connaissent autrement qu’à travers l’approche juridique ?

Dans l’opinion publique, même si la représentation du gendarme est omniprésente dans l’imaginaire collectif des Français, combien d’entre eux sont capables d’expliquer pourquoi ?

Comment mettre en valeur et faire connaître ce patrimoine spécifique afin de faire reconnaître la Gendarmerie dans ses fondamentaux historiques qui justifient encore son existence dans de nombreux pays en ce début du XXIe siècle ?

Une histoire de la gendarmerie… pour demain

Si personne ne conteste aujourd’hui, dans le domaine des sciences dites exactes, l’existence de sciences appliquées dérivées de la recherche fondamentale, il n’en est pas encore tout à fait de même dans toutes les sciences humaines. Les applications de la sociologie ou de la psychologie, sont, certes, admises depuis longtemps. Mais celles de l’histoire sont encore contestées, au motif de la charge idéologique qu’elle est supposée véhiculer. Depuis quelques décennies la recherche historique scientifique a fait tomber cette prévention. L’histoire trouve bien évidemment une application privilégiée, dans les sciences politiques notamment. L’histoire peut être un puissant moyen d’aide à la décision.

Cependant combien parmi les décideurs, politiques ou administratifs, militaires ou civils, qui ont la Gendarmerie en charge, combien la considère sous cet angle ? Comment alors lui définir un avenir si l’on ne sait ni d’où elle vient ni quelles furent ses véritables fonctions au cours des siècles passés ? Comment l’utiliser avec le meilleur profit, aujourd’hui et demain, si l’on ne sait pas ce dont elle a été capable par le passé ? Comment l’adapter sans lui faire perdre les caractéristiques fondamentales qui ont toujours fait sa force ?

La société va donc poursuivre la publication annuelle de deux revues et celle d’une étude de fonds sur un sujet donné. Nous poursuivrons la mise à disposition de toute la production sur le site internet de la société www.force-publique.net. Elle portera en tant que de besoin la réalisation de colloques, de journées d’étude, de conférences et accompagnera les manifestations de mise en valeur du patrimoine de la gendarmerie.

Soutenir le musée

Le musée est une réalisation exceptionnelle qui doit amplifier son impact pour les militaires de la gendarmerie et leurs familles et nos concitoyens. Le musée a des besoins considérables : dynamiser la présentation des différentes périodes, acquérir de nouvelles pièces et construire un nouveau bâtiment pour accueillir la partie mécanique (véhicules, motos…), de nouvelles salles, un espace de restauration…, tout ceci afin d’accroître son attractivité et sa fréquentation. Attirer des mécènes, encourager tous les gendarmes à contribuer au travers de souscriptions, attirer de nombreux adhérents voilà les défis qu’il nous faut relever. En accolant à son nom historique celui de Société des amis du musée de la gendarmerie, elle affiche son ambition après que le directeur général de la gendarmerie nationale ait validé cette évolution en 2018.

C - Des statuts et une organisation en conséquence

La Société Nationale de l’Histoire et du Patrimoine de la Gendarmerie a été déclarée à la Préfecture de Police de Paris le 3 juin 2004. Les objectifs qu’elle poursuit sont définis à l’article 2 de ses statuts :

« Cette association culturelle a pour but de promouvoir l’histoire de la gendarmerie et de mettre en valeur son patrimoine, au sein de la gendarmerie, dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, dans toute autre institution, auprès des élus et autres décideurs politiques, des responsables d’administrations et du grand public, en France et à l’étranger. »

Pour atteindre ses objectifs, l’association s’est d’abord dotée, à son origine, d’un conseil d’administration solide, constitué de tous les présidents des associations de gendarmes, soit 7 membres de droit, et de personnalités éminentes choisies pour leurs fonctions antérieures et/ou l’intérêt qu’elles portent à cette institution. Sa composition devra être adaptée pour mieux répondre aux enjeux de soutien du musée.

Depuis l’assemblée générale de novembre 2018, la société se nomme désormais : Société Nationale de l’Histoire et du Patrimoine de la Gendarmerie – Société des amis du musée de la gendarmerie.

Depuis mai 2019, elle est reconnue comme association d’intérêt général et est habilité à délivrer des rescrits fiscaux pour les cotisations et dons reçus, y compris au titre du mécénat. Nous devrons travailler pour accroître nos ressources et nos membres afin d’aller à terme vers la reconnaissance d’utilité publique qui conviendrait mieux aux besoins d’un musée national.

D - Une activité soutenue

La SNHPG s’est d’abord attachée à développer la recherche universitaire. Le partenariat avec l’université de la Sorbonne Paris IV, outre les résultats en matière de diplômes universitaires déjà signalés, a permis d’organiser trois colloques, l’un en 2005 sur le thème de « La gendarmerie, les gendarmes et la guerre », un autre en 2006 sur le thème de « La gendarmerie, les gendarmes et la Seconde Guerre mondiale », le troisième en 2007, au sénat, sur le thème : « La Gendarmerie, Force urbaine ». Les actes de ces colloques ont été publiés dans la revue « Force Publique ». Ainsi, en quelques années, à partir de la recherche universitaire, un vivier d’une centaine de chercheurs en histoire, reconnus par un diplôme universitaire de second ou troisième cycle, spécialisés en histoire de la gendarmerie, s’est constitué en France.

Le second effort a porté sur la diffusion de l’information sur l’histoire de la Gendarmerie. La revue « Force Publique » est une revue annuelle consacrée essentiellement à la publication d’actes de colloques, de travaux universitaires, de témoignages ainsi qu’à la réédition d’ouvrages fondamentaux. La revue semestrielle « Histoire et Patrimoine des Gendarmes » est une revue grand public de qualité. Elle comporte, outre des articles rédigés par des historiens, des témoignages ainsi qu’un dossier à caractère historique très documenté, souvent proche de l’actualité. Elle est dotée d’une riche iconographie (pour connaître les derniers numéros des revues, cliquez ICI).

Au cours des premières années de son existence, la Société Nationale de l’Histoire et du Patrimoine de la Gendarmerie s’est constituée puis développée puis consolidée. Elle a acquis une vision claire des nouveaux moyens à mettre en œuvre pour atteindre tous ses publics. Sa stratégie de développement pour les années à venir porte sur la diffusion de l’histoire de la gendarmerie, aussi bien par l’édition et la vente d’ouvrages qu’au moyen de tous les supports numériques aujourd’hui disponibles.

 

La SNHPG-SAMG est une association reconnue d’intérêt général.

Vous êtes particulier, cotisations et dons donnent droit à une déduction fiscale égale à 66 % du montant de votre don dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.

Vous êtes une entreprise assujettie à l’impôt sur le revenu, votre don vous donne droit à une déduction fiscale égale à 60 % du montant du don dans la limite de 5 pour mille du chiffre d’affaires de votre entreprise.

 

Si vous partagez cette conception et voulez soutenir l’association, si vous souhaitez seulement en savoir davantage et connaître l’histoire de la Gendarmerie, adhérez à la Société Nationale de l’Histoire et du Patrimoine de la Gendarmerie - Société des amis du musée de la gendarmerie. Vous recevrez gratuitement les revues de l’association et bénéficierez d’avantages particuliers pour accéder au musée et ses propositions.



POUR ACCÉDER AU BULLETIN D'ADHÉSION 
 

 

Général d’armée (2s) Jean-Régis VECHAMBRE, 
Président de la SNHPG

 



BLASON DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DE L’HISTOIRE ET DU PATRIMOINE DE LA GENDARMERIE