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Gendarmerie étrangères

Gendarmerie nationale de Centrafrique

La gendarmerie française s’implante à la fin des années 1920 dans la colonie d’Oubangui-Chari qui fait partie de l’Afrique équatoriale française (AEF). En 1945, une section est créée sur ce territoire et les premiers gendarmes auxiliaires africains sont recrutés l’année suivante. Dix ans après, une compagnie est constituée à Bangui. Elle s’appelle successivement groupement de l’Oubangui-Chari, puis de Centrafrique. Au moment de l’indépendance en août 1960, ce groupement devient la légion de gendarmerie de la république centrafricaine, puis ultérieurement la gendarmerie centrafricaine.

Les effectifs sont de 1 600 gendarmes en 1970, près de 1 000 en 1983 et environ 1 300 au début des années 1990. En 1991, la gendarmerie nationale de Centrafrique comprend une légion de gendarmerie territoriale répartie en 4 groupements, 15 compagnies et 116 brigades et unités spécialisées, ainsi qu’une légion de gendarmerie mobile constituée d’un escadron des services, deux escadrons d’intervention et d’un groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale.

En 2003, la gendarmerie centrafricaine est composée de 4 bataillons, d’une légion mobile, d’une légion territoriale et d’un centre de formation. Au cours de son histoire, l’institution est confrontée à plusieurs coups d’État et trois guerres civiles à partir de 2004. Les affrontements interethniques et interreligieux ainsi que les violences au sein des populations civiles ont entraîné une crise humanitaire qui a conduit à l’intervention de l’Union européenne avec le déploiement de la force de gendarmerie européenne (EUFOR RCA), de l’Union africaine et de l’ONU (MINUSCA).