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Gendarmerie étrangères

Gendarmerie nationale du Mali

La Gendarmerie nationale du Mali est issue de la gendarmerie coloniale française implantée dans cette colonie appelée le Soudan français. Le 4 avril 1959, le Sénégal et le Soudan se regroupent pour former la Fédération du Mali, qui accède à l’indépendance le 20 juin 1960.

La gendarmerie soudanaise est créée par le décret fédéral du 19 août 1960. Mais, l’éclatement de la fédération du Mali, liée au départ du Sénégal, entraîne la transformation de la gendarmerie soudanaise en Gendarmerie nationale du Mali. De 1960 à 1968, le personnel sous-officier est formé au centre d’instruction situé au Camp n°1 à Bamako, ouvert en 1959. L’école militaire interarmes de Kati, ouverte en 1962, forme le personnel officier. Pendant la même période, une brigade territoriale de gendarmerie est ouverte au niveau de tous les chefs-lieux de cercle et une compagnie de gendarmerie au niveau de tous les chefs-lieux de région.

À partir de 1968, les mouvements de contestation scolaire amène la création d’unités mobiles organiques dans les régions, dont le groupe d’intervention de gendarmerie (GIG), les groupes nomades d’intervention de gendarmerie (CNIG) et l’escadron 2/1 à Bamako en 1973. La gendarmerie engage une vaste restructuration en 1999-2000. L’état-major est érigé en direction, avec deux commandements (mobile et territoriale) et des légions de gendarmerie.

Le recrutement féminin débute en 2007. À partir de janvier 2012, la gendarmerie malienne est confrontée à l’occupation des trois régions du Nord par des mouvements djihadistes remettant en cause l’unité territoriale du Mali.

Le 13 janvier 2013 marque le début du recul des djihadistes qui menaçaient Bamako grâce au soutien de l’armée française (opération Serval) intervenant avec l’accord de l’ONU.