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Gendarmerie étrangères

Gendarmerie nationale congolaise

Avant l’indépendance proclamée le 15 août 1960, un détachement de la gendarmerie française s’installe durant l’entre-deux-guerres dans la colonie du Congo intégrée à l’Afrique équatoriale française (AEF). Elle se transforme en section par le décret n° 49-1366 du 23 août 1949, en compagnie avec l’arrêté n°1923/CM.D du 7 juin 1956, puis en groupement.

La Gendarmerie nationale congolaise est créée par le décret n° 61-43 du 16 février 1961 selon le modèle français auquel elle reste très attachée. En juin 1966, elle intègre la nouvelle armée populaire. À la suite de la tentative de putsch avortée du lieutenant Pierre Kiganga contre le président Marien Ngouabi en mars 1970, la gendarmerie congolaise est dissoute le 3 avril 1970 en raison des accusations de complicité portées contre certains gendarmes. Ses effectifs, ses infrastructures et ses matériels ont alors été répartis entre la police et les armées.

La gendarmerie congolaise est restaurée le 18 juin 1991 et son existence est inscrite dans l’article 161 de la constitution de la République du Congo du 15 mars 1992 qui précise que : « La force publique est composée de la Police nationale, de la gendarmerie et des forces armées congolaises ». L’article 164 indique, quant à lui, que : « La Gendarmerie nationale est une force à caractère militaire et civil ; son action s’exerce sur l’ensemble du territoire de la République et aux armées ».

L’année 2001 s’inscrit comme l’année de la réorganisation avec deux textes portant sur son emploi et son fonctionnement dont l’ordonnance n° 5-2001 du 5 février 2001. La constitution du 20 janvier 2002 reproduit dans son article 170 les termes de l’article 161 de la constitution de 1992. Elle maintient en outre le système de sécurité dual constitué de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale. En 2012, la gendarmerie se dote d’un STRJD.

En mai 2014, le Parlement congolais vote la loi n° 21-2014 d’orientation et de programmation de la Force publique du Congo qui définit la perspective de développement et de modernisation de cette force publique pour accompagner le Congo vers l’émergence définie à l’horizon 2025. Dès 2015, la gendarmerie congolaise doit voir ses effectifs augmenter de 45 %. Sa devise : « Honneur, Loi et Patrie ».