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Gendarmerie étrangères

Gendarmerie royale du Canada

Créée à l’origine pour répondre au besoin d’un service de police chargé d’appliquer la loi dans les territoires de l’ouest nouvellement acquis par le Canada, la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) est devenue au fil des ans une organisation mondialement reconnue. En mai 1873, le Parlement du Canada a mis sur pied un service de police central. Un groupe de 150 recrues a été envoyé dans l’ouest, au Manitoba. Le nouveau corps de police est baptisé « police à cheval du nord-ouest » (PCN-O).

En 1919, le Parlement décide de fusionner cet organisme avec la police du dominion, un service de police fédéral qui exerçait son autorité dans l’est du Canada. Lorsque la loi entre en vigueur, le 1er février 1920, le nouvel ensemble prend la double appellation de Royal Canadian Mounted Police et de Gendarmerie Royale du Canada (GRC). Le quartier général est transféré de Regina à Ottawa. De 1932 à 1938, les effectifs de la GRC doublent pour atteindre 2 350 employés lorsqu’elle commence à assurer des services de police provinciaux en Alberta, au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard.

Durant la Seconde Guerre mondiale, des membres de la GRC assurent des missions de prévôtés auprès de l’armée canadienne. Après 1945, la GRC connaît une nouvelle expansion en tant que service de police provincial. En 1950, elle assume le mandat de services de police à Terre-Neuve et annexe le service de police provincial de la Colombie-Britannique. Des gendarmes féminins entrent pour la première fois dans les rangs de la GRC en 1974. C’est également au cours des années 70 que les responsabilités de la GRC s’étendent à de nouveaux domaines, comme les services de police aéroportuaires, la protection des personnes de marque et la lutte antidrogue.

Aujourd’hui, les opérations de la GRC sont axées sur le crime organisé, le terrorisme, le trafic de la drogue, les délits économiques et les infractions qui menacent l’intégrité de la frontière nationale. De plus, elle assure des services de police dans huit provinces et trois territoires et, par l’entremise de ses Services nationaux de police, met des ressources à la disposition d’autres organismes canadiens d’application de la loi.