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Gendarmerie étrangères

Garde nationale

Avant l’indépendance, la gendarmerie française accompagne le corps expéditionnaire de Tunisie au printemps 1881. La force publique, qui s’implante dans ce protectorat, est transformée en compagnie en 1898, puis en légion en 1939. Cette dernière est dissoute en novembre 1956, à la suite des accords d’indépendance franco-tunisiens de mars 1956. Une gendarmerie prévôtale subsiste à Bizerte jusqu’en 1963. La Garde nationale tunisienne est créée par le décret Beylical du 6 septembre 1956, cinq mois après l’indépendance du pays. L’arrêté du 10 octobre 1956 fixe le statut particulier du corps. En 1962, l’emploi de commandant de la Garde nationale est créé par le décret n° 62-198 du 1er juin. En 1969, l’école de la Garde nationale est mise en place à Bir Bouregba par la loi n°69-64 du 31 décembre.

En 1982, la loi n° 82-70 du 6 août portant statut général des forces de sécurité intérieure précise que la Garde nationale fait partie des forces de sécurité intérieure qui rassemblent les agents de la sécurité nationale, la police nationale, la protection civile et les agents des prisons et de la rééducation. En 1991, la Garde nationale compte 12 000 officiers et sous-officiers. Légaliste lors de la révolution tunisienne de 2010-2011, le corps est maintenu après la chute du régime du président Ben Ali. Dépendante du ministère de l’Intérieur, la Garde nationale tunisienne se trouve aux avant-postes de la lutte contre les mouvements djihadistes en raison de son implantation rurale. Ses gardes patrouillent notamment dans les zones frontalières, le long de l’Algérie et de la Libye, tentant de freiner les trafics d’armes et de traquer les éléments suspects. La devise du corps est : «  La Garde Nationale pour la Patrie ».